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Nos projets en perspective

Développement d’une Agriculture Smart pour le monde rural en Afrique Centrale
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Les impacts des évènements extrêmes hydrométéorologiques (inondations, orages, vent violents...) en Afrique Centrale ces dernières décennies ont mené à un questionnement des acteurs quant à l’efficacité de réponse des systèmes en place. Ces impacts sur la production agricole sont de plus en plus ravageurs, conduisant le plus souvent à une insécurité alimentaire récurrente.

En Afrique centrale, le secteur agrosylvopastorale est climato dépendant. Dans les zones rurales, très souvent exclues du développement technologique, l’économie basée sur l’exploitation des matières premières repose à près de 80 % de l’agriculture. Avec les effets des changements climatiques, elle est de plus en plus exposée aux évènements météorologiques extrêmes qui viennent exacerber les conséquences néfastes des catastrophes ( inondations et la sécheresse) qui impactent sur le rendement.

La faible capacité d’anticipation et de réponse des communautés rurales met en lumière leur vulnérabilité et leur exposition aux risques de catastrophe qui ne cessent de croitre en intensité et en fréquence à en croire le 6e rapport du Groupe Intergouvernemental des Experts sur le Climat (IPCC, 2021). Outre les pertes et dommages enregistrées sur les personnes, les biens, l’environnement, elles sont de véritables menaces à l’atteinte de la vision des États d’Afrique Centrale, des ODD, de la mise en œuvre de l’agenda 2063 « l’Afrique que nous voulons » et bien d’autres politiques et programmes de développement.

Conscient des risques que les évènements météorologiques extrêmes font peser sur sécurité alimentaire/ nutritionnel des États ainsi que sur les moyens de subsistance des agriculteurs, notamment avec la perturbation des calendriers agricoles, il est judicieux d’entreprendre et / ou renforcer leurs connaissances sur ces risques à l’effet d’améliorer la gouvernance et de construire / renforcer la résilience des communautés et des institutions.

AYOP Conseil a entrepris de développer un programme de renforcement des capacités des agriculteurs. En effet, grâce aux progrès technologiques des avancés notable sont observées dans la production et la diffusion des prévisions numériques du temps et du climat. Grace aux services météorologiques, climatiques et hydrologiques, les agriculteurs peuvent planifier des semaines voire des mois à l’avance leur système de production en tenant compte du climat. Ils peuvent également envisager la pratique des cultures de contre saison, ou encore introduire de nouvelles cultures.

Objectif : Développement des outils pour une meilleure prise en compte des effets de la variabilité climatique et l’intégration des prévisions météorologiques dans les prises de décisions agricoles

Cible : Les formations sont développées au profit des associations des femmes agricultrices d’Afrique Centrale.

Méthodologie : Approche participative et multisectorielle qui prend en compte le partenariat Public Privé (PPP) ;

Développement de systèmes et outils pour la dissémination rapide et efficace des alertes précoces vers les populations cibles (agriculteurs) en vue de réduire les dégâts causés par les aléas hydrométéorologiques sur leurs activités.

Organisation des fora et campagnes agro-météorologique

Développement d’un guide de bonne pratique agricole

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Accompagnement des communes dans le processus de villes résiliente
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Le cabinet AYOP Conseil s’est inscrit dans la campagne « Pour des villes résilientes 2030 (« Making Cities Resilient 2030 » ou MCR 2030) est une initiative transversale unique qui vise à améliorer la résilience locale, par des activités de sensibilisation, le partage des connaissances et des expériences, la constitution de réseaux synergiques d’apprentissage ville-à-ville, l’apport d’expertise technique, la mise en relation de plusieurs niveaux de gouvernement, et la création de partenariats. Grâce à une feuille de route claire sur la résilience urbaine, proposant des outils, un accès aux connaissances et des systèmes de suivi et de communication d’informations, la MCR 2030 accompagnera les villes dans leur parcours pour la réduction des risques et le renforcement de la résilience.

Objectif : Accompagner au moins une ville par pays pour l’intégration à la campagne de villes résilientes 2030

Cible : Villes urbaines et rurales d’Afrique Centrale

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Développement d'une plateforme de formation en ligne sur la RRC-ACC dédiée aux professionnels d’Afrique Centrale
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Faisant suite à l’évaluation des besoins en renforcement de capacité réalisé en 2017 à la demande de la CEEAC par mes soins, l’équipe d’AYOP Conseil développe une offre de formation en ligne pour les acteurs de la RRC / ACC en Afrique Centrale.

Cette offre de formation professionnelle qui adopte une démarche intégré et multiparti prenante, sera développée avec la collaboration du centre d’application et de prévisions climatologique d’Afrique Centrale (CAPC-AC), du Réseau des parlementaire pour la réduction des risques de catastrophes et l’adaptation au Changement climatique (REPARC), du Comité Régional pour la Prévention des Risques et la Gestion des Catastrophes en Afrique Centrale qui réunit les points focaux RRC, et de l’institut de formation Gravitazz.

Cette offre de formation, première du genre en Afrique Centrale, est une réponse aux besoins réel et pressant de formation en RRC dans la région, ambitionne de renforcer les capacités des professionnels actifs dans le domaine de la GRC en prenant en compte les Changements Climatiques, et répond à la recommandation du cadre de Sendai d’introduire la RRC dans les programmes de formation. Cette formation a la particularité de s’adresser principalement aux professionnels actifs dans le domaine de la GRC, avec une priorité accordée à la question du genre et aux professionnels juniors.

Objectif : Mettre à la disposition des acteurs de la GRC des outils de gestion des catastrophes et risques sous-jacents, à travers des formations continues de qualité, pour maintenir ou accéder à un développement durable qui prenne suffisamment en compte les effets des changements climatiques.

Méthode d’enseignement : La méthode d’enseignement e-learning choisit offre la possibilité aux auditeurs de renforcer leur capacité tout en restant opérationnels à leur poste de travail habituel.

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Implication des OSC dans la gestion des conflits en Afrique Centrale
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Prévenir l’extrémisme violent par la gouvernance locale dans la CEEAC.

La montée de l’extrémisme violent en Afrique centrale est une réalité complexe qui met en branle la sécurité, la légitimité et les capacités de l’État à contrer ce phénomène. Si cette expansion de l’extrémisme violent est perceptible depuis près d’une décennie en République Centrafricaine, au Tchad, à l’Extrême-Nord du Cameroun ou depuis bientôt cinq ans dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de ce pays notamment, il faut souligner par ailleurs que ce fléau ne se circonscrit pas à ces seuls pays de l’Afrique centrale. Au niveau des Grands Lacs, la zone frontalière entre le Burundi, la République Démocratique du Congo et le Rwanda reste secouée par une crise sécuritaire qui s’enlise. Ces différentes crises sécuritaires qui sont révélatrices à la fois du caractère déstabilisateur des structures étatiques et de la sérénité des populations en zones de crise démontrent la complexité à apporter des réponses concrètes face l’ampleur de l’extrémisme violent en Afrique centrale qui engendre de graves conséquences humaines et environnementales au-delà des coûts relatifs à l’économie de guerre, du réaménagement des agendas politiques et géopolitiques. Si on relève un ensemble de mesures sécuritaires mise en œuvre, elles restent pour autant limitées. Par ailleurs, la réforme de la CEEAC adoptée par les chefs d’État et de Gouvernements en décembre 2019 met en place un département des Affaires politiques, paix et sécurité, à l’effet de renforcer sur le plan institutionnel, matériel et logistique sa politique sécuritaire contenue dans sa vision stratégique adoptée en octobre 2007. Au niveau de la commission du bassin du Lac Tchad la Stratégie Régionale de Stabilisation du Bassin du Lac Tchad (SRS) a été adopté en 2018 avec une approche régionale globale pour traiter les causes profondes du sous-développement et les moteurs de l’extrémisme violent et des conflits dans la région du lac Tchad. Ces dispositions et mécanismes régionaux viennent renforcer l’ossature des mesures prises sur le plan national par les États.

Cependant, malgré ces initiatives étatiques et régionales qui visent à créer une Afrique Centrale stable, prospère, solidaire, économiquement et politiquement unie, l’Afrique centrale fait face à une résurgence, une résistance et recrudescence des actes de violence qui mettent en mal la légitimité de l’Etat.

Les activités des organisations de la société civile dans les zones crisogènes et à risque incitent à une nouvelle lecture de leur implication dans la participation à la gestion des causes profondes relatives à l’amplification des actes de l’extrémisme violent au niveau local. AYOP Conseil envisage de développer une cartographie de l’extrémisme violent dans la région Afrique centrale. Il sera également question d’apporter une analyse prospective sur la participation des OSC à la politique de de paix et sécurité dans la région.

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